Overblog Tous les blogs Top blogs Films, TV & Vidéos Tous les blogs Films, TV & Vidéos
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Bog auteur consacré à la littérature et au cinéma de genre, principalement le noir mais pas seulement.

Publicité

Littérature

Aujourd'hui: "Les Kaput" de Frédéric Dard (1955/1956)

La dérive sanglante d'un petit délinquant qui passe vite au grand banditisme et gagne au passage le surnom de "Kaput"

 

Publicité

Présentée comme un événement lors de la parution de son premier tome en 1955 -intitulé en l'occurrence "La foire aux asticots"- la saga violente et érotique de "Kaput" appartient dans l'oeuvre imposante de Frédéric Dard à sa veine sérieuse. Loin des jeux de mots, de la paillardise et des adresses directes aux lecteurs, ces quatre livres sont remplis de sang, de tortures et de trahisons. S'ajoute à cela le fatalisme. Le "héros", le pivot de l'histoire plutôt, est condamné dès le début. Voyou sans envergure sans nom mais doté d'un potentiel qu'il ne soupçonne pas, il doit sa révélation à un couple pour le moins louche qui l'utilise et le baptise de ce nom de Kaput (Ce qui n'a guère de rapport avec Malaparte). Il les remerciera en les envoyant au paradis des crapules. Il est vrai que ces mari et femme ne nourrissaient pas les meilleures intentions à son endroit. Kaput ne s'en trouvera pas enrichi pour autant et sera contraint de mener une vie errante avec pour carotte l'appât du gain et qui ne lui rapportera à chaque fois que d'avoir sauvé sa peau. A chaque fin, Dard laisse entendre que son personnage recule pour mieux sauter.

Il ne s'agit nullement de gâcher la plaisir de la découverte, mais la surprise dans cette série réside moins dans ce qui arrive que dans le comment et, plus encore, le quand.

Ainsi, Kaput se retrouvera en Italie dans le deuxième tome "La dragée haute" ou il fera la connaissance d'un frère en carambouille. Kaput suscitera d'ailleurs chez ce dernier un intérêt plus que professionnel. A l'irritation de Kaput qui "ne mange pas de pain là" et aurait du se méfier en regard de la chevelure peroxydée du garçon (Inspiré par Jean Marais dans "L'éternel retour") Bien sûr, cela finira mal et ce sera reparti pour un nouveau tour...

A suivre...

Littérature
Littérature
Publicité
Littérature
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article